Petit guide de survie à la « continuité de l’apprentissage » - Valentine FAURE Coaching

Tout d’abord, j’ai envie de vous dire « Keep coooooool ».

Tous nos enfants ont deux mois de vacances l’été et tous survivent à la rentrée du mois de septembre ! Oui, ils/nous oublions tous des « choses » pendant les « grandes vacances » mais rien de suffisamment important pour que ça remette en cause toute la scolarité. Donc, soufflons ! Et même s’il n’y avait aucune continuité et aucun travail scolaire (ce qui n’est pas le cas), nos enfants survivraient très bien.

Ensuite, je vous propose quelques pistes pour que tout se passe le mieux possible. Ne nous mentons pas, c’est déjà pas facile tous les jours de faire faire les devoirs le soir mais pendant 2 semaines (minimum) de confinement ça peut tendre les relations. Ça serait dommage car pas d’échappatoire en partant en travail !

A mon sens, il n’y a pas de recette « magique » qui fonctionne avec tous et tout le temps ; ceci dit, vous trouverez ci-après quelques pistes de réflexion :

 

1- Planifier avec lui par écrit.

Comme le lobe frontal (partie du cerveau) de nos enfants n’est pas « terminé » ils n’ont pas (pour la majorité d’entre eux) de capacité de projection. Il leur est donc impossible de faire seul cet emploi du temps. Afin de déterminer les plages horaires, les matières,…

  • Trouvez avec votre enfants le(s) meilleur(s) moment(s) pour travailler. Souvent les petits sont plutôt du matin et les ados plutôt de l’après-midi ou du soir ; mais comme nous, adulte, il n’y a pas de règles valables pour tous.
  • S’il a du mal à s’y mettre, il faut prévoir de commencer par les « trucs » les plus faciles, les plus sympa, ce qu’il aime le plus.
  • S’il a du mal à tenir sur « la longueur » il vaut mieux commencer par ce qui est le moins motivant, par ce qu’il aime le moins et terminer parce qu’il préfère
  • Quoi qu’il en soit, il faut prévoir d’alterner les tâches qui demandent beaucoup de concentration et de tâches plus « simples » (ce qui ne veut pas dire moins utiles).
  • Déterminez avec lui son temps de concentration sans qu’il perde son attention. En général, cela va de 15-20 min à 45 min; pas plus. Ensuite, il faut faire un petite pause d’environ 5-7 min et changer de matière/sujet/type d’exercice. Le deal que je passe souvent avec mes « coachés » est : X min sans aucun distracteur (téléphone notamment) puis 5-7 min de pause avec écran autorisé.
  • Afin qu’ils se « gèrent » tout seul, vous pouvez lui suggérer en fonction de son âge :
    • De faire sonner son téléphone et de mettre un minuteur pour chaque temps de travail et temps de pause.
    • Mettre en place des sabliers avec des temps différents.

Le plus souvent le cerveau a besoin de répétition pour savoir que le sujet est important et qu’il faut le retenir ; ça ne sert vraiment à rien de bachoter pendant des heures ; la clefs est l’alternance et la répétition !

2- Organiser des vrais temps de récréation et de sport.

Et oui, n’oublions pas que ces plages horaires existent dans tous les emplois du temps pour les petits comme pour les grands. Ils/nous en avons besoin !

Pourquoi ne pas prendre ce temps ensemble ? Autour d’un jeu de société, de défis sportifs (ou pas), de quelques postures de yoga, … pourquoi ne pas jouer la vaisselle ou le débarrassage de la table aux cartes, au molky ou au bowling par la Wii? Vous aussi vous avez besoin d’une pause, non ?

Pour les plus jeunes jouer à « Jacques a dit » ou « ni oui ni non » permet d’augmenter leur capacité d’inhibition.

3- Des séries ? des films ? …

Oui, bien sûr ! C’est le moment ou jamais mais sous-titré en anglais ou Espagnol c’est mieux. Autant mettre ce temps à profit pour améliorer leur niveau en langue étrangère. 😉

4- Des jeux vidéo ? …

Oui bien sûr ! Plutôt collaboratif, adaptés à leur âge et « timés ». Peut être avec vous… Pourquoi ne pas inscrire cette plage horaire dans l’emploi du temps à la fin du temps de « travail » ? Belle motivation, non ?

 

Il est nécessaire de  :

  • revoir et réviser cet emploi du temps avec lui au fur et à mesure.
  • l’encourager à s’auto-interroger afin de vérifier l’efficacité de ces méthodes d’apprentissages. (Il n’y a rien de pire que l’impression de passer du temps sur un sujet « pour rien » !).

 

Enfin, à mon sens, il ne faut pas hésiter à contacter les enseignants en cas de difficultés. Ils font un boulot formidable et seront les meilleurs conseils pour vos enfants.

Et en cas de besoin ou pour un accompagnement personnalisé, je suis à votre disposition sur RDV à distance. On y arrive toujours !

 

Prenez soin de vous et de vos proches ; à très vite !